C’est le berceau de la tarte flambée

ou plutôt flammée !

Si la tarte flambée est sans conteste un produit typiquement alsacien, c’est au cœur du Beau Jardin qu’on y retrouve l’origine, et plus précisément du côté du Kochersberg !

Il est difficile de dater avec exactitude l’apparition de la première tarte flambée. Elle remonterait au temps où l’on partageait un même four pour cuire le pain de plusieurs foyers d’un même village. Les paysans confectionnaient et cuisaient le pain pour les jours à venir. Lorsque chacun avait cuit son pain, on utilisait les restes de pâte, on y ajoutait quelques produits de la ferme, et c’est en toute convivialité (déjà !), autour de ce met qui se déguste avec les doigts, que la journée s’achevait.

La recette, vous la connaissez : une pâte maison constituée de farine, d’eau, d’huile et de sel… et le classique : crème fraîche épaisse et / ou fromage blanc, lardons fumés et oignons émincés, et on enfourne ! Mais attention, pas trop longtemps (3 minutes suffisent) dans un four bien chaud. Chaque restaurant a sa recette et son assaisonnement ! Elle se décline à l’infini, mais les puristes vous le diront, la vraie, c’est la traditionnelle : crème, oignons et lardons !

au feu de bois !

Le terme « flambée » est en fait le résultat d’une mauvaise traduction de « flammenkueche » – qui, plus justement, devrait de traduire par tarte flammée en référence aux flammes de la cuisson à feu de bois ! Vous trouverez d’ailleurs cette appellation, plus juste, sur la carte de certains de nos restaurateurs.

C’est au début des années 1960, que la tarte flambée connaît son essor dans des restaurants , l’histoire de la tarte flambée alsacienne… elle se partage au fil des années et au fil des traditions !